Performance Cumulée depuis création
Performance Cumulée 10 ansPerformance Cumulée 5 ansPerformance Cumulée 3 ansPerformance Cumulée 12 mois
+ 48.0 %
+ 30.4 %
+ 7.8 %
- 2.3 %
+ 1.2 %
Du 14/12/2007
Au 18/04/2024
Performance par Année Civile 2014Performance par Année Civile 2015Performance par Année Civile 2016Performance par Année Civile 2017Performance par Année Civile 2018Performance par Année Civile 2019Performance par Année Civile 2020Performance par Année Civile 2021Performance par Année Civile 2022Performance par Année Civile 2023
+ 13.8 %
+ 3.3 %
+ 9.5 %
+ 0.1 %
- 3.7 %
+ 8.4 %
+ 4.7 %
+ 0.1 %
- 5.6 %
+ 3.0 %
Valeur Liquidative
1480.0 €
Actifs Nets
736 M €
Marché
Marchés mondiaux
Classification SFDR
Article
8
Au : 28 mars 2024.
Au : 18 avr. 2024.
Les performances passées ne préjugent pas des performancesfutures. Elles sont nettes de frais (hors éventuels frais d’entrée appliqués par le distributeur).Le rendement peut augmenter ou diminuer en raison des fluctuations monétaires, pour les actions qui ne sont pas couvertes contre le risque de change.
Les réunions des banques centrales n’ont pas réservé de surprises majeures lors du mois de mars, exception faite de la Banque du Japon qui a mis un terme à sa politique de taux d’intérêt négatifs en augmentant son taux directeur de -0,1% à une fourchette de 0%-0,1%. En revanche, la perspective d’une trajectoire de baisse des taux coordonnée entre la Banque centrale européenne et la Réserve fédérale semble se contracter tant les données de croissance et d’inflation ne cessent de surprendre à la hausse outre-Atlantique. En dépit d’un narratif accommodant, la Réserve fédérale a été contrainte d’accroître ses prévisions de croissance pour le cycle à venir. L’indice des prix à la consommation a de nouveau dépassé les attentes des opérateurs de marché à +3,2% sur un an après une publication déjà décevante le mois précédent alors que l’inflation cœur reste sensiblement au-dessus de la cible de la Réserve fédérale à 3,8%. Les autres indicateurs se sont montrés tout aussi robustes, à l’instar des ventes au détail ou de la production industrielle qui ont rebondi à fin février alors que le rapport sur les créations d’emplois a également dépassé les attentes avec une augmentation de 275 000 emplois sur le mois. Sur le Vieux Continent, la tendance reste plus mesurée alors que les États font preuve d’un peu plus d’orthodoxie budgétaire pour satisfaire les contraintes de déficit fixées par l’Union européenne. Notons toutefois que la publication des indicateurs avancés PMI a été encourageante avec une amélioration de l’activité dans les services qui est désormais ancrée en territoire expansionniste, tout comme la confiance des consommateurs qui a montré un signe de rebond. La Banque centrale européenne a diffusé un message rassurant en baissant ses prévisions d’inflation en dépit d’une inflation sur les services qui reste engluée à 4%. In fine, du côté des pays émergents, les banques centrales adoptent un ton légèrement plus prudent. Bien que dans la région de l’Amérique latine elles aient poursuivi leur cycle de baisse des taux, leur discours sur la suite a quelque peu changé. En effet, la plupart des banques centrales des pays émergents réduisent l’ampleur de leur cycle de baisse des taux ou adoptent une posture de pause.
Commentaire de performance
Le Fonds a enregistré une performance positive en mars, supérieure à son indicateur de référence. Notre sélection de dettes émergentes en devises fortes a continué à bien performer, avec notamment l’Argentine et la Roumanie en tête. La dette émergente en devise locale a également contribué positivement, principalement grâce au Brésil et au Mexique. Le crédit d’entreprise a également été un contributeur positif, malgré des marges historiquement basses. Nous maintenons un niveau de protection élevé sur ce secteur. Notre sous-pondération en termes de sensibilité aux taux d’intérêt a également été bénéfique. En revanche, nos stratégies sur les devises ont produit un impact négatif, en particulier notre position sur le yen japonais. Le dollar américain a quant à lui contribué positivement à la performance absolue du Fonds.
Perspectives et stratégie d’investissement
Les indicateurs macro-économiques suggèrent que le point bas de l’activité manufacturière est derrière nous aux États-Unis, en zone euro et en Chine. Cette perspective renforce notre vision d’une économie qui ne connaîtra pas de ralentissement brutal, rendant également peu probable un retour à la cible d’inflation aux États-Unis. Cela soutient notre optimisme quant aux matières premières, notamment le cuivre et le pétrole, ce qui devrait profiter aux dettes émergentes et aux devises des pays émergents producteurs de matières premières. Nous avons ainsi une vision positive du real brésilien. Nous conservons également une vision constructive sur certaines devises asiatiques, telles que le won coréen, dont l’économie devrait bénéficier de l’essor de l’intelligence artificielle. En ce qui concerne les devises développées, nous sommes également acheteurs de la couronne norvégienne et nous avons augmenté notre exposition au dollar en raison de la dynamique de croissance et d’inflation, bien plus élevée outre-Atlantique. Nous maintenons également notre position d’achat sur le yen japonais alors que la Banque du Japon a entamé son cycle de hausse des taux en mars et lutte contre la dépréciation de sa devise. Nous restons également acheteurs de dettes émergentes en devises fortes, bien que nous commencions à prendre des profits sur nos positions les plus performantes depuis le début de l’année. Sur le front du crédit d’entreprise, nous avons augmenté nos protections en raison de la cherté des marges de crédit. In fine, les banques centrales des pays développés devraient entamer leur cycle de baisse des taux, bien que le calendrier de la Banque centrale européenne semble plus clair avec une première baisse prévue cet été, tandis que celui de la Réserve fédérale est moins certain. Pour toutes ces raisons, nous maintenons une approche prudente sur la sensibilité aux taux d’intérêt du Fonds, d’environ 3,3 à la fin du mois. En résumé, trois éléments principaux influencent notre approche : nous restons positifs sur les taux réels américains en raison de leur niveau élevé, nous sommes acheteurs des taux locaux des pays émergents qui ont entamé un cycle de baisse des taux, et nous sommes positifs sur les devises sous-évaluées qui bénéficient de tendances économiques solides.
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Environnement de marché
Les réunions des banques centrales n’ont pas réservé de surprises majeures lors du mois de mars, exception faite de la Banque du Japon qui a mis un terme à sa politique de taux d’intérêt négatifs en augmentant son taux directeur de -0,1% à une fourchette de 0%-0,1%. En revanche, la perspective d’une trajectoire de baisse des taux coordonnée entre la Banque centrale européenne et la Réserve fédérale semble se contracter tant les données de croissance et d’inflation ne cessent de surprendre à la hausse outre-Atlantique. En dépit d’un narratif accommodant, la Réserve fédérale a été contrainte d’accroître ses prévisions de croissance pour le cycle à venir. L’indice des prix à la consommation a de nouveau dépassé les attentes des opérateurs de marché à +3,2% sur un an après une publication déjà décevante le mois précédent alors que l’inflation cœur reste sensiblement au-dessus de la cible de la Réserve fédérale à 3,8%. Les autres indicateurs se sont montrés tout aussi robustes, à l’instar des ventes au détail ou de la production industrielle qui ont rebondi à fin février alors que le rapport sur les créations d’emplois a également dépassé les attentes avec une augmentation de 275 000 emplois sur le mois. Sur le Vieux Continent, la tendance reste plus mesurée alors que les États font preuve d’un peu plus d’orthodoxie budgétaire pour satisfaire les contraintes de déficit fixées par l’Union européenne. Notons toutefois que la publication des indicateurs avancés PMI a été encourageante avec une amélioration de l’activité dans les services qui est désormais ancrée en territoire expansionniste, tout comme la confiance des consommateurs qui a montré un signe de rebond. La Banque centrale européenne a diffusé un message rassurant en baissant ses prévisions d’inflation en dépit d’une inflation sur les services qui reste engluée à 4%. In fine, du côté des pays émergents, les banques centrales adoptent un ton légèrement plus prudent. Bien que dans la région de l’Amérique latine elles aient poursuivi leur cycle de baisse des taux, leur discours sur la suite a quelque peu changé. En effet, la plupart des banques centrales des pays émergents réduisent l’ampleur de leur cycle de baisse des taux ou adoptent une posture de pause.