Performance Cumulée depuis création
Performance Cumulée 10 ansPerformance Cumulée 5 ansPerformance Cumulée 3 ansPerformance Cumulée 12 mois
+ 14.0 %
+ 6.9 %
+ 5.6 %
+ 0.3 %
+ 5.7 %
Du 18/06/2012
Au 18/04/2024
Performance par Année Civile 2014Performance par Année Civile 2015Performance par Année Civile 2016Performance par Année Civile 2017Performance par Année Civile 2018Performance par Année Civile 2019Performance par Année Civile 2020Performance par Année Civile 2021Performance par Année Civile 2022Performance par Année Civile 2023
+ 1.7 %
+ 1.1 %
+ 2.1 %
-
- 3.0 %
+ 3.6 %
+ 2.0 %
+ 0.2 %
- 4.7 %
+ 4.1 %
Valeur Liquidative
97.7 €
Actifs Nets
4 184 M €
Marché
Marchés européens
Classification SFDR
Article
8
Au : 28 mars 2024.
Au : 18 avr. 2024.
Les performances passées ne préjugent pas des performancesfutures. Elles sont nettes de frais (hors éventuels frais d’entrée appliqués par le distributeur).Le rendement peut augmenter ou diminuer en raison des fluctuations monétaires, pour les actions qui ne sont pas couvertes contre le risque de change.
Les réunions des banques centrales n’ont pas réservé de surprises majeures lors du mois de mars, exception faite de la Banque du Japon qui a mis un terme à sa politique de taux d’intérêt négatifs en augmentant son taux directeur de -0,1% à une fourchette de 0%-0,1%. En revanche, la perspective d’une trajectoire de baisse des taux coordonnée entre la Banque centrale européenne (BCE) et la Réserve fédérale (Fed) semble se contracter tant les données de croissance et d’inflation ne cessent de surprendre à la hausse outre-Atlantique. En dépit d’un narratif accommodant, la Fed a été contrainte d’accroître ses prévisions de croissance pour le cycle à venir. L’indice des prix à la consommation a de nouveau dépassé les attentes des opérateurs de marché à +3,2% sur un an après une publication déjà décevante le mois précédent alors que l’inflation cœur reste sensiblement au-dessus de la cible de la Réserve fédérale à 3,8%. Les autres indicateurs se sont montrés tout aussi robustes à l’instar des ventes au détail ou de la production industrielle qui ont rebondi à fin février alors que le rapport sur les créations d’emplois a également dépassé les attentes avec une augmentation de 275 000 emplois sur le mois. Sur le Vieux Continent, la tendance reste plus mesurée alors que les États font preuve d’un peu plus d’orthodoxie budgétaire pour satisfaire les contraintes de déficit fixées par l’Union européenne. Notons toutefois que la publication des indicateurs avancés PMI a été encourageante avec une amélioration de l’activité dans les services qui est désormais ancrée en territoire expansionniste, tout comme la confiance des consommateurs qui a montré un signe de rebond. La BCE a diffusé un message rassurant en baissant ses prévisions d’inflation en dépit d’une inflation sur les services qui reste engluée à 4% et des tensions sur le cours des matières premières qui semblent gagner en importance après une forte décrue en 2023.
Commentaire de performance
Dans un contexte de légère détente des taux cœurs et de marchés du crédit porteurs, notre positionnement favorisant les stratégies de portage, notamment le crédit, nous a permis d’afficher une performance positive, bien supérieure à celle de notre indicateur de référence. Notre allocation aux obligations d’entreprises et financières, et dans une moindre mesure nos obligations souveraines périphériques, ont contribué positivement à la performance sur le mois. Enfin, le portefeuille continue de bénéficier de la bonne performance de notre sélection d’obligations adossées à des prêts d’entreprise (« collateralized loan obligation », CLO) et de notre exposition aux instruments du marché monétaire.
Perspectives et stratégie d’investissement
Dans ce scénario d’atterrissage en douceur de l’économie européenne grâce notamment à l’amélioration des revenus réels, et une inflation qui revient progressivement vers l’objectif de la Banque centrale européenne, ouvrant la voie à une première baisse de taux en juin, le portefeuille maintient une sensibilité aux taux modérée autour de 2, consistant principalement en des stratégies d’inflation et de pentification de la courbe, et une allocation significative au crédit. En effet, nous continuons de considérer ce dernier comme un moteur de performance attractif, représentant près de deux tiers du portefeuille, dans une perspective de portage tout en gardant des couvertures tactiques eu égard aux niveaux de valorisation actuels. Notre exposition est concentrée sur les échéances courtes avec de bonnes notations, où les valeurs financières, le secteur de l’énergie et les CLO restent nos trois plus fortes convictions. De plus, nous avons accentué graduellement notre stratégie de pentification sur la courbe de taux au cours du mois (long 5 ans contre vendeur 30 ans en Allemagne) alors que la BCE se rapproche de sa première baisse de taux, ce qui devrait pentifier des courbes historiquement plates. Enfin, nous conservons une exposition aux taux réels et aux points morts d’inflation qui peut bénéficier à l’avenir d’une éventuelle déconvenue sur la trajectoire désinflationniste dans un contexte politique et géopolitique plus qu’incertain. Le rendement moyen du portefeuille se situe en fin de période autour de 4,7%, fourchette haute depuis plus de dix ans, ce qui devrait être le principal moteur de la performance cette année.
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Environnement de marché
Les réunions des banques centrales n’ont pas réservé de surprises majeures lors du mois de mars, exception faite de la Banque du Japon qui a mis un terme à sa politique de taux d’intérêt négatifs en augmentant son taux directeur de -0,1% à une fourchette de 0%-0,1%. En revanche, la perspective d’une trajectoire de baisse des taux coordonnée entre la Banque centrale européenne (BCE) et la Réserve fédérale (Fed) semble se contracter tant les données de croissance et d’inflation ne cessent de surprendre à la hausse outre-Atlantique. En dépit d’un narratif accommodant, la Fed a été contrainte d’accroître ses prévisions de croissance pour le cycle à venir. L’indice des prix à la consommation a de nouveau dépassé les attentes des opérateurs de marché à +3,2% sur un an après une publication déjà décevante le mois précédent alors que l’inflation cœur reste sensiblement au-dessus de la cible de la Réserve fédérale à 3,8%. Les autres indicateurs se sont montrés tout aussi robustes à l’instar des ventes au détail ou de la production industrielle qui ont rebondi à fin février alors que le rapport sur les créations d’emplois a également dépassé les attentes avec une augmentation de 275 000 emplois sur le mois. Sur le Vieux Continent, la tendance reste plus mesurée alors que les États font preuve d’un peu plus d’orthodoxie budgétaire pour satisfaire les contraintes de déficit fixées par l’Union européenne. Notons toutefois que la publication des indicateurs avancés PMI a été encourageante avec une amélioration de l’activité dans les services qui est désormais ancrée en territoire expansionniste, tout comme la confiance des consommateurs qui a montré un signe de rebond. La BCE a diffusé un message rassurant en baissant ses prévisions d’inflation en dépit d’une inflation sur les services qui reste engluée à 4% et des tensions sur le cours des matières premières qui semblent gagner en importance après une forte décrue en 2023.