Performance Cumulée depuis création
Performance Cumulée 10 ansPerformance Cumulée 5 ansPerformance Cumulée 3 ansPerformance Cumulée 12 mois
+ 67.0 %
+ 77.5 %
+ 38.2 %
- 2.3 %
+ 7.4 %
Du 15/11/2013
Au 18/03/2024
Performance par Année Civile 2014Performance par Année Civile 2015Performance par Année Civile 2016Performance par Année Civile 2017Performance par Année Civile 2018Performance par Année Civile 2019Performance par Année Civile 2020Performance par Année Civile 2021Performance par Année Civile 2022Performance par Année Civile 2023
+ 5.8 %
+ 0.1 %
+ 11.7 %
+ 9.9 %
- 11.6 %
+ 22.0 %
+ 22.6 %
- 4.0 %
- 7.3 %
+ 9.9 %
Valeur Liquidative
167.0 $
Actifs Nets
371 M €
Marché
Marchés émergents
Classification SFDR
Article
8
Au : 29 févr. 2024.
Au : 18 mars 2024.
Les performances passées ne préjugent pas des performancesfutures. Elles sont nettes de frais (hors éventuels frais d’entrée appliqués par le distributeur).Le rendement peut augmenter ou diminuer en raison des fluctuations monétaires, pour les actions qui ne sont pas couvertes contre le risque de change.
Sur le mois de février, les marchés émergents se sont affichés en forte hausse, contrairement au mois de janvier, qui s’est montré plus compliqué. La performance des indices (+6,9% pour le Hang Seng, +9,6% pour le CSI 300) a été supportée par les nouvelles mesures de soutien du gouvernement chinois, qui a abaissé une fois de plus son taux directeur à cinq ans de 25 points de base. De plus, le pays a fêté son Nouvel An lunaire, portant la consommation et le tourisme à des niveaux pré-Covid. Les dépenses touristiques ont surpassé de +7,7% les niveaux de 2019 sur la même période, s’élevant à 632,7 milliards de yuans (soit 81,5 milliards d’euros). Le pays publie néanmoins pour la cinquième fois consécutive un indicateur manufacturier NBS en contraction (49,1 pour le mois de février, contre 49,2 pour janvier 2024), preuve que le pays n’a pas encore résolu ses problématiques structurelles. Du côté de l’Inde, l’inflation annuelle est retombée à 5,1% sur le mois de janvier. Quant à l’indicateur manufacturier, celui-ci à progressé de +2,4% sur le mois de novembre à +3,8% en décembre. Dans cet environnement, l’indice Nifty 50 a affiché une performance de +1,2% sur le mois. Enfin, l’économie sud-coréenne continue de bénéficier des tensions sino-américaines et de l’engouement pour les valeurs liées à l’intelligence artificielle, et voit son indice Kospi progresser de +6,5% sur la période.
Commentaire de performance
Dans ce contexte, le Fonds a délivré une performance positive, en ligne avec son indicateur de référence. Sur la partie actions, nous avons bénéficié du rebond des marchés chinois. Ici, notre sélection de titres de consommation discrétionnaire s’est affichée en hausse, à l’instar d’Anta Sports et de Vipshop. Également, les nouvelles discussions du gouvernement à l’égard des activités de soutien scolaire et de dispositifs éducationnels ont permis à notre valeur spécialisée dans l’éducation, New Oriental, de bien performer sur le mois. Du côté de notre portefeuille sud-coréen, l’annonce de résultats solides de Hyundai Motor, avec des ventes de véhicules bien orientées, malgré un marché de l’automobile faible aux États-Unis, a fait bondir le titre en Bourse, faisant de cette position notre principal contributeur à la performance sur la période. Sur la partie obligataire, notre sélection de dette externe, notamment dans les pays d’Afrique, a contribué très positivement à la performance. Notre position acheteuse sur l’Égypte a été tout particulièrement profitable durant la période et suite aux différentes déclarations du FMI au sujet des fonds qu’il s’apprête à leur octroyer. De même, notre exposition à la dette équatorienne a contribué positivement à la performance, tout comme notre sélection d’émetteurs privés mexicains sur le secteur bancaire. Enfin, concernant notre composante devises, nous avons été quelque peu pénalisés par notre gestion du won sud-coréen.
Perspectives et stratégie d’investissement
Nous restons constructifs sur les marchés émergents pour 2024. Le vaste univers émergent nous offre de nombreuses opportunités sur toutes les zones géographiques et toutes les classes d’actifs. Le début d’année 2024 reste marqué par la baisse continue de l’inflation et la fin du cycle de resserrement de la Fed et de la BCE, ce qui constitue un facteur de soutien de taille pour les actifs émergents. Néanmoins un certain nombre de risques systémiques restent présents, que ce soit la fébrilité du secteur immobilier chinois (et de ce fait de l’économie chinoise) ou encore les incertitudes géopolitiques. Celles-ci plaident à court terme pour l’adoption d’une gestion active combinant des protections sur notre poche actions et notre poche crédit afin de protéger le portefeuille en cas de ralentissement économique trop prononcé. Sur la partie obligataire, nous maintenons nos positions acheteuses sur les taux et devises des économies à taux réels élevés et des pays exportateurs de matières premières, tels que le Brésil, le Mexique, la Colombie et l’Afrique du Sud. Sur le mois, nous avons renforcé nos positions sur les taux locaux chinois, dans un contexte de pressions désinflationnistes de plus en plus marquées et de baisse de taux attendue par les marchés. Au niveau du crédit souverain, nous continuons de privilégier les pays manufacturiers qui bénéficieront à long terme du phénomène de «?nearshoring?», c’est-à-dire du rapatriement potentiel des chaînes de production vers des pays plus proches et plus stables (Roumanie, Mexique). Néanmoins, nous pensons que le marché a désormais bien intégré le potentiel d’assouplissement des taux des banquiers centraux pour l’exercice 2024, c’est la raison pour laquelle nous avons pris des profits sur nos positions obligataires en réduisant la duration globale du portefeuille. Côté devises, même si nous maintenons une forte exposition à l’euro (devise de référence du Fonds), nous avons augmenté notre exposition à certaines devises émergentes, notamment les devises sous-évaluées liées aux matières premières, comme le real brésilien, le peso chilien, ainsi que certaines devises asiatiques, comme le won coréen, dont l’économie devrait bénéficier de l’engouement pour l’intelligence artificielle. En plus des devises des pays émergents mentionnées précédemment, nous conservons des positions longues sur le yen japonais, car nous estimons que cette devise reste sous-évaluée. Enfin sur la partie actions, nous avons légèrement augmenté notre taux d’exposition aux actions, qui s’établit aux alentours de 22%, en renforçant notre exposition aux marchés coréens, et notamment aux valeurs technologiques asiatiques, où la thématique de l’intelligence artificielle accroît de manière durable la demande en semi-conducteurs et en composants électroniques. Par ailleurs, nous avons profité du rebond des marchés actions chinois pour réduire notre exposition à la Chine, en clôturant notre participation dans le leader de la biotech WuXi Biologics et le spécialiste des services en ligne Meituan. Enfin, nous avons renforcé notre exposition au marché indien, notamment au secteur bancaire avec la banque privée Kotak Mahindra, compte tenu des valorisations revenues à des niveaux raisonnables.
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Environnement de marché
Sur le mois de février, les marchés émergents se sont affichés en forte hausse, contrairement au mois de janvier, qui s’est montré plus compliqué. La performance des indices (+6,9% pour le Hang Seng, +9,6% pour le CSI 300) a été supportée par les nouvelles mesures de soutien du gouvernement chinois, qui a abaissé une fois de plus son taux directeur à cinq ans de 25 points de base. De plus, le pays a fêté son Nouvel An lunaire, portant la consommation et le tourisme à des niveaux pré-Covid. Les dépenses touristiques ont surpassé de +7,7% les niveaux de 2019 sur la même période, s’élevant à 632,7 milliards de yuans (soit 81,5 milliards d’euros). Le pays publie néanmoins pour la cinquième fois consécutive un indicateur manufacturier NBS en contraction (49,1 pour le mois de février, contre 49,2 pour janvier 2024), preuve que le pays n’a pas encore résolu ses problématiques structurelles. Du côté de l’Inde, l’inflation annuelle est retombée à 5,1% sur le mois de janvier. Quant à l’indicateur manufacturier, celui-ci à progressé de +2,4% sur le mois de novembre à +3,8% en décembre. Dans cet environnement, l’indice Nifty 50 a affiché une performance de +1,2% sur le mois. Enfin, l’économie sud-coréenne continue de bénéficier des tensions sino-américaines et de l’engouement pour les valeurs liées à l’intelligence artificielle, et voit son indice Kospi progresser de +6,5% sur la période.