Le Fonds a délivré une performance négative en absolu lors du mois d’octobre, en léger retrait contre son indicateur de référence dans un environnement de forte accélération des taux et de léger écartement des marges de crédit.
Notre sélection de titres a une nouvelle fois contribué positivement à la performance du Fonds, notamment les principales thématiques d’investissement, à l’instar des obligations financières ou du secteur de l’énergie.
En revanche, une situation spéciale que nous avons en portefeuille a contribué négativement à la performance consécutivement à des nouvelles défavorables.
Enfin, nous continuons de bénéficier de nos obligations adossées à des prêts d’entreprise (« collateralized loan obligation », CLO), qui performent de manière régulière.
Nous continuons à nous concentrer sur nos principaux thèmes d’investissement par le biais d’une sélection d’obligations à haut rendement, d’énergie, de valeurs financières et de notre sélection de CLO.
En outre, dans cet environnement volatil, nous maintenons nos stratégies de couverture du marché à plus de 20%, afin de protéger le portefeuille contre le risque de nouvelles perturbations du marché, tout en nous concentrant sur l’alpha.
En effet, après des années de faiblesse due à l’abondance de liquidités et au faible coût du capital, les taux de défaillance devraient remonter à des niveaux plus normaux, ce que nous considérons comme un catalyseur qui devrait créer de réelles opportunités idiosyncratiques.
Enfin, le portage élevé du portefeuille (plus de 6,9%) et les valorisations attrayantes du crédit devraient atténuer la volatilité à court terme et contribuer à générer des performances à moyen et long terme.
Europe | 71.3 % |
Amérique Latine | 9.7 % |
Amérique du Nord | 8.7 % |
Europe de l'Est | 3.4 % |
Asie | 2.6 % |
Afrique | 2.2 % |
Moyen-Orient | 2.1 % |
Total % Obligations | 100.0 % |
Environnement de marché
La croissance américaine continue de graviter au-dessus de sa moyenne historique à +2,8% au troisième trimestre, profitant d’une demande intérieure résiliente.
L’ensemble des indicateurs ont pointé vers une résilience accrue de l’économie américaine ; d’autre part, l’inflation a également fait preuve de résistance avec une décrue moins forte qu’attendu de la composante globale à +2,4% sur un an et une réaccélération de l’inflation cœur à +3,3% sur un an.
Le point bas semble désormais derrière nous en zone euro, comme l’indique le rebond plus important qu’escompté de la croissance du PIB de +0,4% au troisième trimestre à la faveur d’une dynamique plus favorable en Allemagne et en France.
La Banque centrale européenne (BCE) a procédé à une nouvelle baisse de son taux directeur de -25 points de base (pb) ce mois-ci. Cette décision intervient à la faveur d’une inflation globale au plus bas de 3 ans dans la zone, contrastant néanmoins avec une inflation cœur et une composante service de l’inflation qui gravitent toujours au-dessus de la cible de la BCE à +2,7% et +3,9%.
Cet environnement de croissance résiliente a poussé les taux à la hausse avec un 10 ans américain qui gagne +50 pb et +27 pb pour son homologue germanique. L’appétit pour le risque a également marqué une pause avec un écartement des marges de crédit de +3 pb sur l’indice Itraxx Xover sur le mois.