Performance Cumulée depuis création
Performance Cumulée 10 ansPerformance Cumulée 5 ansPerformance Cumulée 3 ansPerformance Cumulée 12 mois
+ 32.0 %
+ 31.1 %
+ 22.4 %
- 1.7 %
+ 8.1 %
Du 15/11/2013
Au 13/05/2024
Performance par Année Civile 2014Performance par Année Civile 2015Performance par Année Civile 2016Performance par Année Civile 2017Performance par Année Civile 2018Performance par Année Civile 2019Performance par Année Civile 2020Performance par Année Civile 2021Performance par Année Civile 2022Performance par Année Civile 2023
+ 8.1 %
- 0.5 %
+ 4.2 %
+ 1.2 %
- 9.6 %
+ 13.0 %
+ 13.7 %
- 0.8 %
- 8.3 %
+ 3.5 %
Valeur Liquidative
132.0 $
Actifs Nets
1 323 M €
Marché
Marchés mondiaux
Classification SFDR
Article
8
Au : 30 avr. 2024.
Au : 13 mai 2024.
Les performances passées ne préjugent pas des performancesfutures. Elles sont nettes de frais (hors éventuels frais d’entrée appliqués par le distributeur).Le rendement peut augmenter ou diminuer en raison des fluctuations monétaires, pour les actions qui ne sont pas couvertes contre le risque de change.
Le mois d’avril a été difficile pour les actions et les actifs obligataires, en raison d’une inflation américaine plus élevée que prévu et d’une croissance toujours solide. Cette situation a conduit les marchés à revoir leurs attentes concernant les prochaines baisses de taux de la Réserve fédérale, ce qui a entraîné une hausse des taux d’intérêt mettant ainsi sous pression les valorisations des marchés actions. Le taux à 10 ans états-unien a vu son niveau le plus élevé (4,70%) depuis la fin de 2023, le marché ayant adopté un scénario de taux d’intérêt plus élevés pendant plus longtemps. Malgré le repli des actions mondiales, les marchés du crédit se sont relativement bien comportés. Les écarts de taux des obligations de première qualité se sont encore resserrés à la fois aux États-Unis et en Europe. Parallèlement, le mois a été marqué par la saison de résultats du premier trimestre. Si la majorité des entreprises ont publié au-dessus des attentes, les marchés ont été plus enclins à sanctionner les entreprises qui ont déçu. Par ailleurs, le creusement de l’écart de taux d’intérêt entre le Japon et les autres pays développés a exercé une pression à la baisse sur le yen et suscité des inquiétudes quant à l’impact de l’inflation importée sur la demande intérieure japonaise. À l’inverse, l’exposition plus importante aux matières premières et l’intérêt accru des investisseurs pour les actions chinoises faiblement valorisées ont permis aux marchés émergents d’afficher des performances positives au cours du mois.
Commentaire de performance
Dans ce contexte complexe, le Fonds affiche une performance négative, légèrement meilleure que son indicateur de référence. La sélection de titres actions a été le principal facteur de sous-performance, notamment dans les secteurs de la technologie et des financières. On notera la baisse de Meta qui a été sanctionné après l’annonce de résultats pourtant meilleurs qu’attendu. Les investisseurs se sont inquiétés de la capacité de Meta à maîtriser ses coûts, notamment après avoir revu à la hausse ses prévisions de dépenses d’investissement et de coûts pour l’ensemble de l’année. La baisse des marchés, a été partiellement neutralisée par nos positions top-down, notamment sur les valeurs aurifères et les petites capitalisations américaines. En ce qui concerne les obligations souveraines, le Fonds a souffert de la hausse des taux d’intérêt, bien que sa sensibilité ait été relativement faible sur la période. En revanche, les marchés du crédit ainsi que notre exposition aux taux mexicains ont contribué positivement à la performance. De plus, l’exposition du Fonds au yen a produit un impact négatif sur sa performance, mais cela a été compensé par la surpondération du dollar dans notre allocation. Dans l’ensemble, la corrélation positive entre les actions et les obligations a pesé sur la performance du Fonds, même si nos positions diversifiantes sur l’or, le dollar et le crédit ont permis de limiter la baisse.
Perspectives et stratégie d’investissement
Nous maintenons notre conviction selon laquelle la croissance économique aux États-Unis sera robuste et plus soutenue que dans d’autres pays, bien que la résilience commence à se généraliser, comme en témoignent les chiffres en Europe. Cette divergence devrait créer une disparité entre les politiques monétaires des pays développés, avec la Fed qui pourrait avoir tendance à maintenir ses taux élevés plus longtemps. Cette évolution, ainsi que la rigueur de l’économie américaine expliquent d’ailleurs le positionnement du Fonds en faveur du dollar. Par ailleurs, la récente respiration des marchés actions nous incite à réajuster le positionnement du Fonds. Nous avons réexposé le portefeuille aux actifs risqués, en augmentant notre exposition aux actions et en réduisant les protections sur le crédit. Nous nous attendons à ce que la trajectoire des marchés financiers ne soit pas aussi linéaire qu’au cours des quatre ou six derniers mois. Ceci est d’autant plus important que les valorisations actuelles ne laissent pas beaucoup de place à la déception, comme l’illustre le ratio cours/bénéfice de l’indice S&P 500, supérieur à 20. Par conséquent, nous ajustons progressivement notre portefeuille pour nous préparer à un environnement plus volatil. Après avoir largement profité des thèmes de l’intelligence artificielle et des traitements de l’obésité, nous avons pris des bénéfices et réalloué notre portefeuille vers des actions de meilleure qualité et plus défensives. En outre, pour rééquilibrer notre portefeuille axé sur la croissance, nous augmentons également notre exposition aux actions liées aux matières premières exposées à l’or, au pétrole et au cuivre, car nous avons des perspectives positives sur ces actifs. Sur les taux, la sensibilité reste faible, mais nous conservons un positionnement acheteur de taux courts et vendeur de taux longs. Enfin, nous conservons une exposition au yen et aux devises sud-américaines.
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Environnement de marché
Le mois d’avril a été difficile pour les actions et les actifs obligataires, en raison d’une inflation américaine plus élevée que prévu et d’une croissance toujours solide. Cette situation a conduit les marchés à revoir leurs attentes concernant les prochaines baisses de taux de la Réserve fédérale, ce qui a entraîné une hausse des taux d’intérêt mettant ainsi sous pression les valorisations des marchés actions. Le taux à 10 ans états-unien a vu son niveau le plus élevé (4,70%) depuis la fin de 2023, le marché ayant adopté un scénario de taux d’intérêt plus élevés pendant plus longtemps. Malgré le repli des actions mondiales, les marchés du crédit se sont relativement bien comportés. Les écarts de taux des obligations de première qualité se sont encore resserrés à la fois aux États-Unis et en Europe. Parallèlement, le mois a été marqué par la saison de résultats du premier trimestre. Si la majorité des entreprises ont publié au-dessus des attentes, les marchés ont été plus enclins à sanctionner les entreprises qui ont déçu. Par ailleurs, le creusement de l’écart de taux d’intérêt entre le Japon et les autres pays développés a exercé une pression à la baisse sur le yen et suscité des inquiétudes quant à l’impact de l’inflation importée sur la demande intérieure japonaise. À l’inverse, l’exposition plus importante aux matières premières et l’intérêt accru des investisseurs pour les actions chinoises faiblement valorisées ont permis aux marchés émergents d’afficher des performances positives au cours du mois.